Le Cameroun est fortement touché par les pathologies hépatiques. En effet, il est le deuxième pays en Afrique , derrière l’Égypte, dans le nombre de victimes aux hépatites virales.
Malgré le discours du gouvernement qui pousse la prise en charge des personnes souffrant d’hépatite virale dans les cliniques, la réalité se montre bien différente…
En effet, depuis la crise du Covid-19, les données chiffrées sur l’évolution de la maladie au Cameroun ne sont pas communiquées. Les chiffres sur les autres cas de maladies sont également inconnus.
Pour les hépatites, nous savons seulement que le taux de prévalence est trois fois supérieur à celui du VIH. L’hépatite virale B représente donc un taux de prévalence de 8,3 % les personnes âgées entre 15 et 59 ans.
C’est le taux le plus élevé, de toutes les catégories de cette maladie, d’après ces chiffres contenus dans l’enquête Camphia 2017.
L’hépatite virale B est redoutable, car elle est invisible durant des années avant que les conséquences ne soient dévastatrices. Ainsi, 9 nouveau-nés sur 10 infectés par le virus de l’hépatite virale B vont développer dés formes chroniques à l’âge adulte.
Pour l’hépatite B, le taux est 6,5 % tandis que l’hépatite C en a 1,03 %.
Selon l’Enquête démographique et de santé, la région de l’Extrême-Nord enregistre un taux de prévalence de 17,7 %. La tranche d’âge la plus affectée est celle de 25-29 ans.
Ces chiffres font des infections hépatiques un véritable problème de santé publique.
Ainsi, de nombreuses initiatives sont mis en place depuis quelques années. En effet à Yaoundé, le 28 août a été lancé le Plan Stratégique National de lutte contre les hépatites. Le but est d’augmenter la réponse aux hépatites et ainsi avoir de meilleurs résultats dans leur prise en charge.
Vous avez une question par rapport à cet article ?
Elle a peut-être déjà été traitée dans notre section FAQ
Vous ne trouvez pas votre réponse ou vous avez une remarque particulière ?
Posez-nous votre question ici :