L'effet d'un traitement contre le VIH pris correctement est celui de réduire la quantité de virus jusqu'à qu'il devienne indétectable dans le sang. C'est-à-dire le niveau de VIH est tellement faible que la personne pourra vivre une vie comme tous les autres.
Du coup, le risque de cancer et d'infection lié au sida est réduit considérablement.
En revanche, le traitement ne pourra pas complètement normaliser le fonctionnement du système immunitaire. L'inflammation qui pourrait donc avoir une personne qui vive avec le VIH, accroîtrait le risque de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète, par exemple.
Par rapport au cancer, voyons le résultat d'une étude canadien. Ils ont analysé les données de santé d'environ 20 000 personnes séropositives, en le comparant au même nombre de personnes séronégatives.
Le premier constat est que chez les personnes séropositives le cancer d'origine infectieuse avait baissé au fil du temps, passant de 19% à 10%. Aucun changement n'était relevé chez les personnes séronégatives.
Selon les chercheurs ce changement était dû à l’efficacité du traitement et à son amélioration chaque année.
En revanche, l'équipe a aussi constaté un risque plus élevé chez les personnes vivant avec le VIH de cancer de l'anus et du foie. Pour réduire ce risque, ils préconisent la vaccination contre le virus du papillome humain et le dépistage de l'hépatite B et C.
Source : Catie.ca
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