Les associations reçoivent des témoignages alarmants démontrant la précarisation des conditions de vie des travailleuses-eurs du sexe. « Comment vais-je payer mon loyer ? Comment vais-je nourrir mes enfants ? » sont des questions auxquelles ils n’ont pas de réponse, faute de moyens. Avec la mise en place du confinement, l’ensemble des travailleuses-eurs du sexe se retrouvent, comme au printemps dernier, sans ressources.
La fédération Parapluie rouge à lancé l’alarme. Nous en avons discuté avec June de l’association Griselidis de Toulouse.
Il y a quatre ans qui était approuvé la loi de pénalisation du client. La situation est vraiment très très difficile. Nous à Toulouse et dans plusieurs grandes villes de France, on a ce qu’on appelle les arrêtés anti prostitution. Ces sont mis en place dans les municipalités. Donc à Toulouse ces arrêtés n’arrêtent pas de s’étendre de plus en plus. Ça s’ajoute à la pénalisation des clients en plus des amendes que se prennent les personnes, c’est un vrai harcèlement policier. Donc les conditions de travail sont vraiment de pire en pire ! (…) Nous avons sollicité les pouvoirs publics, évidemment pour essayer d’avoir un peu des fonds pour pouvoir donner des aides directes. En plus, on a relancé une cagnotte solidaire et là, depuis le couvre-feu et le confinement, pour pouvoir espérer avoir aussi un peu de fonds pour donner aux personnes.
June
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