Une étude menée pour la SFLS permet de répondre aux différentes interrogations que peuvent se poser les personnes vivant avec le VIH. Ces questions sont sur la thématique de la COVID-19 et de la vaccination.
L’infection par le VIH ne change rien au risque de se contaminer du COVID-19.
Aucun traitement antirétroviral n’a démontré une efficacité dans la protection ou dans le traitement de la COVID-19.
Les pathologies les plus à risque en dehors de l’âge sont:
Ainsi l’infection par le VIH ne fait pas partie de la liste des pathologies à risque.
On peut utiliser ces vaccins contre la COVID-19, ils sont sûrs pour les personnes vivant avec le VIH.
La conception du vaccin contre la COVID-19 est plus rapide car elle repose sur une technologie sur le code génétique du virus. La recherche vaccinale contre le VIH est plus complexe, car le VIH est un rétrovirus qui est capable de s’intégrer dans l’ADN de ses cellules hôtes. Il échappe ainsi au système immunitaire.
Selon les études menées il n’y a pas de raison de penser que les vaccins soient moins efficaces chez les PVVIH avec un taux de CD4 normal. Pour ceux dont les défenses immunitaires sont amoindries il est possible que la réponse immunitaire soit moins bonne, comme pour tous les vaccins.
Pour les vaccins actuellement validés en France la réponse est non. Les deux vaccins actuellement utilisés en France peuvent être utilisés chez les PVVIH, quel que soit le niveau de CD4.
Les données d’efficacité sur les vaccins sont de 94%, cela signifie qu’ils diminuent le risque d’être malade de 95% par rapport aux personnes non vaccinés. Les informations sur la contagiosité des personnes vaccinées ne sont pas suffisantes pour savoir si elles peuvent transmettre le virus tout en étant pas malade.
Depuis août 2020 un variant de la COVID-19 a émergé en Afrique du Sud. Cela ne change en rien les réponses aux différentes questions traités précédemment.
Les études vaccinales n’ont pas évalué le risque de faire une forme asymptomatique de l’infection de la COVID-19 et de la transmettre pour les personnes vaccinés. Il est donc important d’appliquer les gestes barrières.
La réponse varie selon les situations. L’infection par le VIH bien contrôlée par un traitement ne constitue pas un risque accru d’infection ou de forme grave de COVID-19. Dans ces conditions vous n’êtes pas prioritaire.
Si vous avez cependant des facteurs à risque , ils priment sur l’infection pour établir l’ordre de priorité vaccinale.
Les personnes immunodéprimées feront partie des futures personnes prioritaires pour la vaccination dès que la vaccination chez les premières populations cibles sera bien lancée.
Il n’est pas obligatoire que ce soit le service qui vous suit qui vous vaccine.
Les personnes ayant fait une forme symptomatique de COVID-19 développent pour la majorité d’entre elles une immunité de 6 mois. Ainsi elles ne sont pas prioritaire pour la vaccination.
Si une personne déjà infectée doit être vacciné
Vous pouvez vous faire soigner sauf en cas de rares exceptions. La durée de surveillance est portée de 30 minutes en cas d’antécédents.
Les vaccins contre le Pneumocoque, la Grippe, l’Hépatite B et contre le Tétanos sont recommandés à toutes les personnes vivant avec le VIH.
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