Politique de Confidentialité
continuer sans accepter X
Notre site utilise des cookies pour améliorer votre expérience de navigation.
En continuant à utiliser notre site, vous acceptez notre utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité.
TOUT ACCEPTER
PLUS DE DETAILS
TOUT REFUSER
Catégories
Comorbidités
26.03.2024
#obesite

GLP-1: un hormone anti-obésité efficace contre le VIH

Il a fait ses preuves, contre le diabète, l'obésité et l'Alzheimer. L'hormone GLP-1 pourrait maintenant aussi améliorer la vie des personnes qui vivent avec le VIH.

Comme dans la population générale, aussi les personnes porteuses du VIH sont affectées par le surpoids. On estime que entre

30 à 40% des personnes porteuses du VIH sont affectées par une dysfonction métabolique, c'est-à-dire une accumulation de graisse dans le foie. En conséquence, ce dysfonctionnement peut provoquer de l'insuffisance hépatique et de maladies cardiaques.

"On sait que les personnes séropositives présentent des formes de maladie du foie gras plus agressives que les autres", confirme Jordan Lake, spécialisée dans les maladies infectieuses à l’Université du Texas (Etats-Unis), dans la revue Nature.

Pour l’instant, aucun médicament n’a été vraiment efficace pour ce problème. Mais l’hormone GLP-1 semble être prometteuse.

Dans un essai clinique mené chez 222 personnes séropositives recevant un traitement contre le VIH, l’utilisation de cette molécule a été associée avec une perte de poids moyenne de 6,5 kilogrammes sur un an, soit environ 5,7% du poids d’origine des participants.

Avec une injection toutes les semaines pendant six mois, 29% des patients se sont totalement rétablis de leur stéatose hépatique. Une réduction "impressionnante et significative en un temps aussi restreint", se félicite le Dr Lake. Seul point négatif : les malades les plus âgés, de 60 ans ou au-delà, ont montré une perte musculaire, ce qui demande un suivi spécialisé.

Ces premières données devront être confirmées par de futurs essais cliniques plus larges. Mais si GLP-1 venait à confirmer son efficacité dans ce domaine, il pourrait bien devenir un traitement clé dans le contrôle des maladies métaboliques induites par les médicaments antirétroviraux chez les personnes porteuses du VIH.

Source

Vous avez une question par rapport à cet article ?
Elle a peut-être déjà été traitée dans notre section FAQ

Vous ne trouvez pas votre réponse ou vous avez une remarque particulière ?
Posez-nous votre question ici :