Jennyfer : J’ai peut-être dû avoir des chocs émotionnels ou je n’en sais rien. Vu qu’il y avait eu l’accident de ma fille.
Je l’ai dit à une copine au téléphone, donc justement le mercredi soir, c’était le 17 avril. En début d’après-midi, j’ai perdu la sensibilité de ma jambe droite. En fait moi je suis tombée deux fois à la suite. Après ma jambe je la sentais moins. Mais bon, j’arrivais à marcher. Du coup après quand je parlais j’étais un peu confuse, je disais un peu n’importe quoi. Quand je suis tombée, j’ai un peu raconté n’importe quoi. Je n’arrivais pas à parler mais j’étais toute seule avec ma fille. Après c’est passé mais c’est resté un petit peu, manque d’articulation mais vraiment marqué. J’avais mal à la tête du côté droit, des fourmillements un peu sur le visage, l’impression que mon oeil était très lourd, comme si que j’avais un point du côté de mon oeil. C’était ça. Puis je pense qu’il y avait eu le stress dans la nuit. Je suis resté avec une crise d’angoisse avec du côté gauche une grande douleur, ça faisait un courant électrique. Du coup, de l’oreille droite, j’avais mon audition qui diminuait, qui revenait, qui partait. Bon, après le lendemain je ne me sentais pas tellement bien. J’avais eu mon père au téléphone, je ne lui en avais pas parlé et puis après j’ai appelé mon médecin quand même pour savoir. Il m’a dit qu’il fallait consulter. Il faut vérifier quand même, ce n’est pas anodin des symptômes comme ça. C’est des risques cardiovasculaires etc.
Mais bon, moi je ne me suis pas plus inquiétée de ça. Le lendemain, vu que ça n’allait pas vraiment mieux, le 18 avril, je vais aux urgences, je consulte. Scanner, il n’y a rien, électrocardiogramme, rien. Pleins de choses comme ça, rien. Sauf que j’ai toujours perte de sensibilité, j’étais évaluée à je ne sais plus combien. Du coup, ils ont décidé de m’hospitaliser. Donc je suis restée le jeudi toute l’après-midi, jeudi soir, vendredi. Le samedi j’ai pu rentrer l’après-midi et dimanche je suis revenue à l’hôpital. J’ai eu des examens faits. Après je suis ressortie le mardi il me semble de l’hôpital. J’ai échappé à la ponction lombaire, je suis contente. Du coup, ils en ont plutôt conclu que c’était un AIT (accident ischémique transitoire), pas un AVC (accident vasculaire cérébral) enfin un peu dans le même genre, mais c’est beaucoup moins grave et il n’y a pas de séquelle. Dans trois mois il faudra que je voie à nouveau un neurologue et j’ai un petit cachet à prendre le 12h.
Moi je ne suis pas fataliste dans ma façon de penser. C’est vrai que ça laisse réfléchir un petit peu. Même à l’hôpital ils m’ont fait peur à vouloir faire la ponction lombaire, voir si j’ai une infection au cerveau. De là, je me suis dit, j’ai de la chance et ma fille va bien, moi ça ira et puis on va faire pour que ça aille et puis en espérant qu’il n’y ait pas de chose plus grave. AVC moi c’est ma peur. C’est vraiment… j’en ai reparlé à l’infectiologue, je fume et il y a les traitements, ça n’arrange pas forcément. Il ne faut pas y penser non plus. Il ne faut pas rester fixé sur ça.
On va dire que je ne suis pas une grande stressée, donc je me dis bon ça va (rires). La prochaine fois, si jamais j’ai d’autres, j’espère que non, je touche du bois qu’il n’y ait rien, mais j’essayerais de m’alarmer un peu plus vite au cas où. Je n’attendrais pas trop longtemps.
Transcription : Sandra JEAN-PIERRE
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