« Les données épidémiologiques françaises montrent un taux de fumeurs actifs significativement plus faible dans la population Covid-19 que dans la population générale ». L’explique l’AP-HP qui lance une étude nationale sur les conséquences de la nicotine sur les personnes infecté par la Covid-19.
Plus de 1 600 personnes participeraient à cette étude. Certaines porteront des patchs de nicotine pendant cinq mois et d’autres des patchs de placebo. Objectif, comparer et vérifier si la nicotine à un effet préventif contre le virus.
L’AP-HP souligne dans un communiqué que « les données épidémiologiques françaises montrent un taux de fumeurs actifs plus faible dans la population Covid-19 que dans la population générale ». Ils disent aussi que « Ces données ont été confirmées et renforcées par différentes études. L’une montrant que l’utilisation de substituts nicotiniques chez les fumeurs est associée à une baisse significative du risque d’hospitalisation pour Covid-19 ».
Au printemps, l’annonce d’un présumé effet protecteur de la nicotine contre la Covid-19, qui n’est pas encore prouvé, avait provoqué une course aux substituts nicotiniques. Alors le Gouvernement limitait la vente pour éviter cette situation.
La cigarette n’est pas une solution, « le tabac tue beaucoup plus qu’il ne protège », rappelle l’AP-HP.
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