L’aménagement des gestes barrières dans les centres de détentions est complexe pour les structures. C’est pourquoi la question de la vaccination se pose sérieusement.
L’association Robin des Lois qui assure la défense des droits des détenus reproche à l’instruction ministérielle du Ministère de la Santé de ne pas avoir placé comme prioritaire l’ensemble des personnes détenus dans les établissements pénitenciers.
Pour l’association, l’exclusion porterait atteinte au droit à la santé ainsi qu’au principe d’égalité. La population carcérale fait en effet face à un « fort risque de propagation du virus »
Le Conseil d’État rappelle que « la situation des personnes détenues dans les établissements pénitentiaires est prise en compte à égalité avec le reste de la population dans le cadre de la campagne vaccinale ».
L’ordonnance rendue par le Conseil d’État nous en dit plus sur la campagne de vaccination dans les établissements pénitenciers.
Ainsi l’administration indique avoir commencé la vaccination sur 250 détenues. Parmi ceux, les personnes âgés de plus de 75 ans ainsi que des personnes exposées à des facteurs de comorbidités.
De plus l’administration a pris des mesures pour garantir le respect des gestes barrières. Ils ont appliqué « des mesures de confinement » pour les détenus transférés entre établissements.
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