La vaccination des personnes précaires n’est pas prévue avant mars/avril. Ainsi que pour les personnes hébergées ou à la rue, les salariés et les bénévoles des associations qui les accompagnent.
Malgré leurs vulnérabilités, et leur espérance de vie réduite, ces publics ne sont pas considérés comme prioritaires. A le regretter, Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS)
Seuls les résidents des foyers de travailleurs migrants, peuvent déjà, comme les résidents d’Ehpad, accéder à la vaccination.
« Pour les personnes hébergées ou à la rue, il ne suffit pas de décréter la vaccination, rappelle Florent Guéguen. Il faut aller vers ces publics pour les informer, recueillir le consentement et pratiquer la vaccination ».
Normalement, les personnes précaires, de plus de 75 ans peuvent déjà accéder à la vaccination. Mais, dans les faits, « le parcours d’accès aux centres de vaccination est complexe pour ces populations », souligne le directeur de la FAS.
Pour l’instant, 200 000 places d’hébergement sont ouvertes pour les personnes à la rue. Mais les solutions restent « temporaires et précaires »
L’inquiétude grandit à l’approche de la fin de la trêve hivernale le 31 mars, qui correspond à la fermeture de certains centres hébergement d’urgence et à la reprise des expulsions locatives.
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