La pandémie a chamboulée la vie des patients atteints de pathologies hépatiques.
« L’année qui vient de s’écouler a vu diminuer de moitié le nombre de nouveaux patients mis sous traitement contre l’hépatite C, passant de 10 000 à 5 000 », explique le Dr Pascal Mélin.
En effet par peur de se faire contaminer par le virus, les patients évitent de se faire dépister ou n’insistent pas à leurs rendez-vous de suivis.
Selon une étude italienne, l’interruption du suivi des patients pourrait ainsi provoquer 10 000 décès de plus en Europe.
La lutte contre l’hépatite B est mise sous silence à cause de la Covid-19. De plus le manque de données épidémiologiques met à mal la lutte.
« Il est incroyable qu’aucune enquête épidémiologique n’ait été faite en France depuis 15 ans », s’emporte le Dr Mélin.
Selon les estimations, 135 000 personnes sont infectées par l’hépatite B, dont seulement 27 000 bénéficient d’une prise en charge.
En outre selon le Pr Marcellin, les chiffres de l’hépatite B sont sous-estimées dût à une immigration provenant des zones où l’épidémie est forte.
Enfin, une dernière catégorie de patients est fragilisée face au Covid-19.
Les personnes atteintes de maladie du foie gras. Ils ont 3 fois plus à risque de développer une forme grave de Covid.
Aujourd’hui on estime que 10 millions d’adultes français ont une maladie du foie gras.
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