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Comorbidités
15.01.2021

Maladies émergentes : sans l’argent, pas de recherche. L’Etat doit s’engager !

Communiqué de presse Trt5-CHU

Partenaire privilégié de la recherche contre le VIH, les hépatites et les IST, le TRT-5 CHV accompagne​ ​l’Agence Nationale de Recherche sur le VIH-Sida et les hépatites virales (ANRS) depuis sa création. A​ ​l’aube de la fusion de l’ANRS avec le consortium REACTing dans une nouvelle agence qui ajoute au VIH​ ​sida, hépatites virales, tuberculose et IST les maladies émergentes, donc la COVID-19, les associations​ ​du collectif tirent la sonnette d’alarme : il n’y a aucun financement pour le faire.

Bien qu’officiellement créée le 1er janvier, la nouvelle agence ANRS-Maladies Infectieuses​ ​Emergentes (ANRS-MIE) n’est toujours pas assurée de disposer d’un budget de fonctionnement​ ​suffisant, autonome et pérenne. Aux 38 millions du budget initial de l’ANRS plus quelques « fonds de​ ​tiroirs » n’ont été ajoutés que 2 millions de budget de lancement accompagnés de promesses de​ ​financements pluriannuels et contraints, alors que la recherche sur les maladies émergentes réclame​ ​au moins 36 millions. On est loin de ce qui a fait de l’ANRS une référence d’excellence internationale​ ​dans la recherche sur le VIH-Sida et les hépatites virales, à savoir des moyens dédiés et stables et une​ ​autonomie de financement et une mission reconnue de coordination de la recherche.

Comment comprendre cette absence d’engagement de l’Etat alors que chercheurs, soignants et​ ​associatifs se mobilisent ensemble pour apporter des solutions à la crise actuelle mais également​ ​prévenir de futures crises ? Le 16 décembre dernier, le ministre des Solidarités et de la Santé et la​ ​ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation « saluaient » conjointement​ l​a création de la nouvelle agence dans un communiqué de presse. Au-delà de l’opération de​ ​communication, où sont aujourd’hui les moyens qui permettront à cette agence de fonctionner et de​ ​mener à bien ses missions dans un champs de compétences élargi ? Et ce alors que les ressources​ ​nécessaires ne représentent que 0,2 millièmes des dépenses liées à la crise sanitaire et économique.

De plus, en l’absence d’un financement adéquat, nous, associations de lutte contre le VIH-Sida, les​ ​hépatites virales et les IST, sommes également inquiètes de voir à terme les budgets dédiés à la​ ​recherche contre ces pathologies inévitablement détournés, alors que les enjeux sont nombreux et​ ​d’une actualité nouvelle à cause de la crise sanitaire.​ ​
Ainsi, nous exigeons dès à présent l’Etat à s’engager sur l’attribution des budgets nécessaires qui​ ​permettront à la recherche française de faire face à l’urgence actuelle et aux défis à venir.

Le TRT-5 CHV – Acceptess-T, Act Up, Act Up sud-ouest, Actif Santé, Actions Traitements, Aides, Arcat,​ ​Asud, Comité des Familles, Dessine-Moi Un Mouton, Hépatites/Sida Info Service, Nova Dona, Sol En Si​;​- est un collectif inter-associatif qui réunit des associations de lutte contre le VIH, les hépatites et les ISTautour des enjeux en recherche clinique et avancées thérapeutiques pour la défense des intérêts des​ ​personnes concernées.

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