Aides a profité de la 11e conférence de l'AFRAVIH tenue du 6 au 9 avril à Marseille pour organiser un die-in. Les participants se sont couchés par terre pour représenter les morts du VIH et du sida. But de l’action ? Demander à la France d’augmenter son financement du Fonds mondial de lutte contre le sida et de le porter à 2 milliards d'euros sur 3 ans.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme - de son nom complet - est une fondation internationale à but non lucratif. L’argent collecté par les pays permet d’investir pour mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme.
Actuellement, la France est le deuxième pays financeur du Fonds après les Etats-Unis. À ce jour, 5,65 milliards d'euros ont été investis. Mais la crise sanitaire du Covid-19 a fragilisé la mobilisation. En 2019, le pays avait constitué une enveloppe de 1,3 milliard.
L’association demande à ce que le montant de ce fonds soit doublé pour 2022. La constitution du financement français doit se décider en septembre prochain lors du septième cycle de reconstitution des ressources du Fonds, organisé à New York, aux Etats-Unis.
De leur côté, les administrateurs du Fonds mondial espèrent une hausse des contributions internationales. Ils souhaitent passer de 14 milliards de dollars à 18 milliards, pour pouvoir atteindre l’objectif que s’est fixé l’OMS, et enfin éradiquer le VIH en 2030.
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