2 millions de personnes vivent avec le VIH au Nigéria. Cependant malgré des lois anti-discriminations, les personnes vivant avec le VIH sont encore victime de stigmatisation.
Les femmes sont les plus touchées, ainsi des associations s’organisent afin de mettre en place un accompagnement psychologique.
À Lagos, une association soutient et accompagne 250 femmes vivant avec le VIH. Cette association est nécessaire aux femmes, car de nombreuses personnes ignorent qu’il existe une loi anti-stigmatisation.
Malgré cette loi adoptée en février 2015, les discriminations sont toujours de mise. Très peu de victimes osent pousser les portes des tribunaux.
Les discriminations sont tellement ancrées dans la mémoire collective que beaucoup d’individus ignorent qu’il n’est pas normal de stigmatiser une personne séropositive.
La sensibilisation des populations sur cette thématique est donc importante.
Pour terminer, le témoignage de Funmi Okoafor à France 24 démontre la situation des séropositives au Nigéria. Funmi Okoafor est médiatrice et vit avec le VIH depuis dix-sept ans. Elle combat la stigmatisation dont font l’objet les séropositifs, en s’appuyant sur son expérience :
« J’avais régulièrement le paludisme et j’ai eu affaire à une aide-soignante », raconte-t-elle. « Elle m’a fait le test VIH et a découvert que j’étais séropositive : au lieu de me révéler mon statut et de le garder, confidentiel, elle est allée dire à mes amis qui je vivais avec le VIH. Elle a répandu la rumeur, si bien que la propriétaire de mon logement m’ait chassée de la maison. »
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