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22.09.2021

Gabon: la présidente du réseau des ONG des malades du Sida dénonce l’utilisation d’ARV périmés

Source RFI

Les autorités gabonaises sont accusées de distribuer des antirétroviraux périmés aux personnes atteintes du Sida. Des accusations portées par la présidente du Réseau gabonais des associations des personnes porteuses du VIH, Mariam Fatou Moussounda Nzamba. L’affaire fait grand bruit et les autorités n’ont pas tardé à réagir.

C’est dans un direct sur Facebook que Mariam Fatou Moussounda Nzamba a décidé de rompre le silence. Elle a notamment affirmé qu’en ce mois de septembre, toutes les personnes vivant avec le VIH/Sida reçoivent des antirétroviraux qui sont périmés depuis juillet dernier. « Ça nous donne de l’insomnie, des boutons, dénonce-te-lle. Ça nous renvoie encore aux maladies opportunistes. Ce médicament-là, moi j’ai demandé à monsieur le ministre de retirer ça. Nous, les porteurs du VIH, on ne s’en sort pas avec ces molécules ! »

Le ministre de la Santé promet de punir les coupables

Antoine Binet, également porteur du VIH, visible sur la vidéo a affirmé que les mêmes comprimés périmés sont distribués à Oyem dans le nord du Gabon où il réside. La vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux a suscité l’indignation du ministre de la Santé.

Dans un communiqué, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong s’est dit scandalisé et a affirmé avoir ouvert une enquête urgente. Les coupables seront sévèrement punis conformément à la règlementation en vigueur, a-t-il promis.

Source Gabon Review

Le ministre de la Santé a annoncé, le 10 septembre à Libreville, l’ouverture d’une enquête pour dégager les responsabilités autour de la distribution d’antirétroviraux (ARV) périmés aux Personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Guy Patrick Obiang prévoit, par ailleurs, des sanctions contre les responsables de ces agissements.

Consterné par le scandale autour de la distribution d’antirétroviraux (ARV) arrivés en date de péremption aux Personnes vivant avec le VIH (PVVIH), le ministre de la Santé a pris ses dispositions pour faire la lumière autour de cette affaire. Guy Patrick Obiang a annoncé, le 10 septembre à Libreville, avoir diligenté «une enquête interne au sein de l’ensemble des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de Libreville et de l’Office pharmaceutique national (OPN), sur le stockage et la dispensation de ces antirétroviraux».

Condamnant avec la «dernière énergie» cet acte qui ne «reflète pas l’éthique et la déontologie médicale», le ministre de la Santé a promis que «les coupables de tels agissements seront sévèrement punis conformément à la règlementation en vigueur». Le scandale a été révélé, le 8 septembre, par la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (Regap+) sur Gabonactu.com. Mariame Fatou Moussounda Nzamba a notamment affirmé que des antirétroviraux périmés depuis juillet sont actuellement distribués aux personnes vivant avec le VIH/SIDA. «Ça nous donne des grati-grata, des insomnies, des boutons (…) ça nous provoque des maladies opportunistes», a déploré la présidente du Regap+ sur le média en ligne.

Par ailleurs, le Ministre de la Santé regrette cet «incident» au moment où «le gouvernement a engagé la reforme» de l’OPN, qui vise d’une part «une meilleure efficacité́ dans la gestion des stocks des médicaments, consommables et autres produits de santé» et, d’autre part, «une meilleure accessibilité́ et disponibilité́ du médicament à toute la population». Guy Patrick Obiang fera-t-il preuve de fermeté en sanction effectivement les responsables du scandale autour de la distribution d’antirétroviraux (ARV) arrivés en date de péremption aux Personnes vivant avec le PVVIH ?

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