Le confinement permet de limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus et de protéger la santé de la population.
En parallèle, le nombre de personnes enfermées dans les centres de rétention (CRA), a augmenté. Ce qui va à l’encontre des mesures sanitaires imposées au reste des français. D’abord limité à 50 %, le taux d’occupation maximal des CRA atteint 70 % et même 90 % à Bordeaux dès le premier week-end du reconfinement.
Dans ces lieux, le respect des gestes barrières est difficile, et le niveau d’hygiène est insuffisant. Les personnes enfermées sont alors exposées à un grand risque de contaminations.
Les CRA semblent en dehors de ces principes de précaution, laissant penser que la santé des personnes enfermées ne vaut pas celle du reste de la population.
Les droits des personnes enfermées sont réduits. Pendant le premier confinement, ils n’ont pas pu recevoir de visite, être présentés devant les juridictions, ou rencontrer leurs avocats. Ils étaient isolés du monde.
L’administration tente aussi d’imposer des tests PCR aux personnes qu’elle veut expulser vers des pays, qui veulent une preuve de non-contamination. en utilisant la menace de condamnations pénales.
Les mesures gouvernementales n’ont donc pas empêché la diffusion de l’épidémie, dans les CRA.
Alors, les associations ont alerté sur les risques sanitaires encourus et demandent la fermeture temporaire des CRA.
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