La thérapie de conversion, pseudo-traitement qui tente de « guérir » l’homosexualité ou la transidentité, a été abolie dans la capitale du Mexique.
Le congrès régional de Mexico a adopté un projet de loi pour interdire ces thérapies de conversion vendredi 24 juillet 2020, a indiqué l’agence Reuters.
La nouvelle a été reprise dans le New York Times qui rappelle que cette pratique est définie dans la législation, comme un traitement visant à « annuler, entraver, modifier ou discréditer » l’identité de genre ou l’orientation sexuelle d’une personne.
Ces « thérapies » comprennent souvent des conseils psy et des commandements religieux, voire des chocs électriques qui s’apparentent à de la torture.
Cette pratique a augmenté ces dernières années. Afin de les réduire à Mexico, la loi adoptée condamne jusqu’à cinq ans de prison pour les auteurs de ces faits.
Les sanctions seront plus élevées si ces « thérapies » concerneront des mineurs.
Des progrès considérables ont été effectué au sujet de l’orientation. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rayé l’homosexualité de la liste des maladies mentales en 1990 et que Malte, le Brésil ainsi que la Chine ont condamné ces pratiques, il reste encore de nombreux pays qui n’ont pas franchi le pas d’interdire ces thérapies.
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