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29.10.2021

La Nouvelle-Zélande lève l’interdiction faite aux personnes vivant avec le VIH d’obtenir un permis de séjour

En Nouvelle-Zélande, le gouvernement a levé l’interdiction pour une personne séropositive d’obtenir un visa travail-résidence.

Bonne nouvelle ! L’Immigration néo-zélandaise a supprimé l’infection par le VIH de la liste des pathologies jugées susceptibles d’”imposer des coûts et des demandes importantes” aux services de santé. Une décision effective depuis le 15 octobre. Et motivée par le fait que l’infection par le VIH est une maladie chronique bien traitée. Par ailleurs, les coûts des traitements ne sont plus aussi importants, a expliqué Nick Aldous, membre du service de l’Immigration. 

Lever les discriminations faites aux personnes vivant avec le VIH

Pendant longtemps, les immigrants concernés par le VIH furent discriminés par ce protocole. Ce que dénonce Ricardo Menendez March, un membre du Parlement dans le média néo-zélandais Stuff

De son côté, l’ONUSIDA salue la décision du gouvernement. “Je félicite la Nouvelle-Zélande pour cette étape importante  » a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « J’espère qu’elle encouragera d’autres pays à lever toutes les restrictions de déplacement et autres politiques discriminatoires à l’encontre des personnes vivant avec le VIH”.

Toutefois, le pays continue d’exiger un dépistage du VIH. Cette mesure concerne les personnes ayant l’intention de rester plus de 12 mois sur le territoire. En effet, pour Nick Aldous, l’infection par le VIH reste une maladie chronique grave. D’après lui, elle présente un risque pour la santé publique car, sans traitement, la personne transmet le virus.

Une mesure présente dans encore 46 pays

“Les réglementations, les lois et les pratiques qui entravent les mouvements des personnes vivant avec le VIH sont discriminatoires et limitent fréquemment leur possibilité de voyager, de travailler et d’étudier à l’étranger”, déplore l’ONUSIDA dans un communiqué de presse. L’organisme “défend le droit à la liberté de mouvement et à la non-discrimination pour mettre fin aux inégalités auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH. Il n’existe aucune preuve que les restrictions d’entrée, de séjour ou de résidence appliquées aux personnes vivant avec le VIH protègent la santé publique”.

Selon lui, 46 territoires soumettent encore les PVVIH à une forme de restriction d’entrée, de séjour et de résidences.

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