Depuis la décision de l’Autorité kényane des revenus, des manifestations frappent tout le pays selon le média Africanews.
Dans les plus grandes villes du pays, les Kényans séropositifs dénoncent les impôts sur leurs traitements.
En effet, le gouvernement kényan a pris la décision de taxer les antirétroviraux donné par diverses associations et ONGs.
Boniface Ogutu Akach, militant pour les droits de l’Homme s’exprime sur la décision du gouvernement :
« Nous ne pouvons pas nous taire et regarder cette population souffrir, simplement parce qu’elle ne peut pas obtenir un médicament. Et cela, parce que le gouvernement veut taxer un don. Un don qui est fait gratuitement, un don qui n’a même pas de but lucratif. Nous demandons au gouvernement de s’assurer immédiatement que tous ces médicaments soient mis à la disposition de toutes les personnes infectées et affectées par le VIH et le SIDA. »
Erick Okioma, originaire de Kisumu, dénonce une baisse des réserves de médicaments. Kisumu, troisième plus grande ville du Kenya où 136 000 personnes vivent avec le VIH.
Ces réserves de médicaments sont indispensables aux 1,2 millions de personnes séropositives dans le pays.
De plus, avec la crise de la COVD-19 qui frappe le pays, les besoins en médicaments des personnes séropositives passent au second plan.
« Leur attention a été détournée vers la Covid et cela a également affecté la perception de la communauté. Les gens craignent plus d’attraper la Covid que le VIH, les gens ne parlent que de la Covid. Et de cette façon, les gens pourraient même ne pas aller dans un établissement pour se faire tester, si les kits de test sont là. » déclare Erick Okioma
Si les autorités refusent de lever la taxe sur les antirétroviraux, des milliers de patients pourraient se retrouver sans traitements d’ici quelques mois.
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