Une études effectuée au Maroc nous montre la nécessité d’inclure les besoins de santé spécifiques des femmes par rapport à l’accès aux soins.
En effet, entre 1986 et 1990, la part des femmes atteintes du VIH était de 18%. Aujourd’hui ce pourcentage a atteint 38%. On assiste donc véritable féminisation du VIH.
Selon l’ALCS, cette féminisation s’explique par des facteurs sociaux, culturelles mais également des inégalités en matière d’éducation. Ces facteurs favorisent la stigmatisation et rend ces femmes plus vulnérables face au virus.
De plus les femmes sont infectées à hauteur de 70% par leurs conjoints.
Il existe de grands écarts entre la législation nationale et le référentiel international sur le VIH et les droits humains.
« En effet, l’existence de textes législatifs coercitifs dissuade les personnes particulièrement vulnérables au VIH d’avoir recours aux services de prévention et de soins qui leur sont pourtant destinés », explique l’ALCS.
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