Moldavie : la réduction de risque étendu à toutes les prisons

Depuis l'année 2000 dans les prisons en Moldavie était possible d'obtenir un traitement de sostitution comme la méthadone.

« Je suis sous traitement de substitution à la méthadone depuis 10 ans », explique un détenu. « Pendant des années, j’ai pris des médicaments et des opiacés. J’avais besoin d’argent pour les payer, donc les problèmes ont commencé dans ma famille », raconte-t-il. 

Dans les 17 centres pénitentiaires du Pays, les détenus en arrivant voient un psychiatre et un médecin et ils peuvent rentrer dans un programme de sostitution. Dans le programme sont compris aussi l’échange de seringues et d’aiguilles, et le dépistage et le traitement du VIH.

La prévalence du VIH est de 11 % chez les personnes qui consomment des drogues injectables en Moldavie, contre 0,36 % dans le reste de la population.

« Un patient ou une patiente, qui suit ce traitement de substitution, a davantage conscience des conséquences et sera plus susceptible de suivre son autre traitement », explique Maria Potrîmba, responsable des maladies infectieuses à la prison 16 (Pruncul).

Les prisons s’assurent également de fournir des seringues propres et des volontaires parmi la population carcérale s’occupent du ramassage tous les deux jours.

« Les volontaires sont des personnes détenues et leur grande majorité reçoit également un traitement pour des maladies transmissibles telles que le VIH, l’hépatite ou la tuberculose », annonce le directeur de l’unité de médecine de la prison 13 (Chisinau).

Source : Onusida