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04.07.2023
#LGBTQI

Quel lien entre femmes homosexuelles et bi et la santé cardiovasculaire ?

Les femmes homos et bisexuelles devraient avoir une moins bonne santé cardiovasculaire que les hétérosexuelles. A l’inverse, les hommes homos ou bi, auront une meilleure santé cardiovasculaire que les hétéros. A le suggérer est une étude française qui se base sur 8 critères établis par l'American Heart Association (AHA). Ces critères sont : le sommeil, une alimentation saine, une activité physique régulière, l'absence de tabagisme, un poids dans les normes et des niveaux normaux de glycémie, de cholestérol et de pression artérielle.

« L'amélioration de ces paramètres [représentatifs d’une bonne hygiène de vie] est une excellente occasion de prévenir les problèmes cardiaques avant qu'ils ne surviennent », a dit l'un des auteurs de l'étude, le Dr Omar Deraz, de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).

L'étude a observé 69 434 adultes (âge moyen 46 ans ; 54% de femmes) sans maladie cardiovasculaire recrutés de 2012 à 2020.

De cette étude résulte que les femmes homos et bisexuelles présentent des scores de santé cardiovasculaire significativement inférieurs à ceux des femmes hétérosexuelles (0,95 et 0,78 points de moins, respectivement).

Du coup, on peut considérer les femmes homos et bi comme prioritaires pour la prévention des maladies cardiovasculaires.

Le Dr Deraz ajoute « qu’au vu des études réalisées auparavant, ces résultats peuvent s'expliquer, au moins en partie, par les conditions de vie, telles que la pauvreté, les conditions de travail dégradées, les problèmes de santé mentale, la discrimination et/ou les mauvaises expériences passées liées au système de santé ».

En fait, les minorités sexuelles témoignent plus de cas de discrimination et d'expériences négatives en santé, comparé aux hétérosexuelles.

Ainsi nous lisons dans le communiqué de presse de l'AHA : « Bien que ces données ne soient peut-être pas entièrement applicables à d'autres pays, il s'agit d'une recherche importante sur une population largement sous-représentée dans les études cliniques et épidémiologiques ».

Source : Medscape

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