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02.09.2020

Sensibilisation aux problématiques des personnes LGBT+ pour les médecins

Les spécificités LGBT + doivent être enseignés pour les professionnels de santé ? Le débat est féroce suite à la publication d’une petite annonce.

Le fait

Une personne cherchait “une infirmière à domicile racisée pour des soins dans le 13ème arrondissement de Paris“. Alors, un groupe de soignants racisés a posté une liste de gynécologues noires en Île-de-France. La Licra (la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) dénonçait une “folie identitaire“.

La reaction

Ces listes « vont à l’encontre des principes fondamentaux de nos professions mais aussi de la République“. A déclaré l’Ordre des médecins et des infirmiers.

Alors, les deux structures s’est révolté contre la création “d’annuaires de professionnels de santé communautaires“.

Au sein de la communauté LGBT+, beaucoup témoigne de l’importance de s’adresser à des médecins sensibilisés aux problématiques des LGBT+. 

Le Dr Thibaut Jedrzejewski, interviewé par le média Têtu, est médecin au centre 190. Il est aussi auteur d’une thèse sur les difficultés des homosexuelles pour l’accès aux soins. 

Il raconte les difficultés rencontrées par les homosexuelles avec leurs médecins, des incompréhensions, des sensations de jugement, des informations inadaptées… En plus, des retards de diagnostics liés à un manque d’informations. 

« Nous constatons aussi que la prévention ciblée est essentielle. Elle est évidente historiquement chez les gays avec le VIH (la prévalence du VIH est plus élevée chez les HSH). Par rapport aux femmes en général, les lesbiennes se font moins dépister du cancer du col de l’utérus. Moins aussi se vacciner contre les papilloma virus. 

De fausses idées circulent encore sur les sexualités entre femmes et leurs risques. Si on n’en parle pas aux soignants, les soins prodigués seront toujours déterminés par l’imagination. Et non la réalité des vies. Une femme n’a pas envie qu’on lui parle de procréation de la même manière si elle est lesbienne ou hétérosexuelle », selon le Dr Jedrzejewski.

Il conclut qu’il est important de s’informer sur ces spécificités, pour mieux soigner cette communauté. Toutes les situations ne demandent pas la même attention.

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