La PrEP (prophylaxie pré-exposition) est de plus en plus diffusée dans la communauté gay de Bordeaux, et ça a un impacte sur les pratiques du chemsex. Cette pratique est très fortement répondue dans la région.
« Pour nous, la pratique du chemsex s’entend comme la prise de produits psychoactifs dans le but de rapports sexuels et ce, dans la communauté gay/queer » précise Mathilde Carreau, chargée de projet en santé communautaire à AIDES Gironde.
« Les personnes qui pratiquent vont être désinhibées, il y a une levée de certains tabous intégrés, et ça permet aussi des pratiques qu’on n’aurait pas sans le produit » elle continue.
Maintenant il reste encore beaucoup à faire par rapport à la prise en charge des personnes qui pratiquent le Chemsex à l'hôpital. Selon les associations, les délais de prise en charge hospitalière sont encore trop longs, ils peuvent prendre jusqu'à plusieurs mois. En revanche, le sevrage sans médiation de certains produits peut être mortel sans un accompagnement individualisé médical.
Vous avez une question par rapport à cet article ?
Elle a peut-être déjà été traitée dans notre section FAQ
Vous ne trouvez pas votre réponse ou vous avez une remarque particulière ?
Posez-nous votre question ici :