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31.08.2022
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En Italie, un homme testé positif au Covid-19, au VIH et à la variole du singe

L’homme de 36 ans a réalisé son test après avoir développé des symptômes suspects suite à un séjour en Espagne.

Le Journal of Infection rapporte le cas d’un homme de 36 ans qui a contracté trois virus épidémique : le SARS-CoV-2 responsable du Covid-19, le VIH pouvant entraîner, sans traitements, le stade Sida et le virus de la variole du singe

Trois diagnostics positifs

Alors qu’il a passé 5 jours en Espagne du 16 au 20 juin 2022, le trentenaire rentre dans son pays natal, l’Italie. Plus d’une semaine après son arrivée, il développe des symptômes tels que de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête et de gorge et un gonflement des ganglions lymphatiques. Le 2 juillet, il se soumet alors à un test de dépistage du Covid-19 qui se révèle positif. Ce même jour dans l’après-midi, ses symptômes empirent et de nouveaux apparaissent. Le patient voit apparaître des vésicules douloureuses sur la peau de son bras, puis le lendemain, de son visage, de son torse, de ses jambes et de son postérieur. Il se rend aux urgences de la Policlinico G. Rodolico - San Marco University Hospital de Catane, à l’est de la Sicile puis est transféré à l'unité des maladies infectieuses.

“À son admission, le patient a déclaré avoir été traité pour la syphilis en 2019. En septembre 2021, il a effectué un test de dépistage du VIH avec un résultat négatif, rapporte le journal scientifique, lit-on dans le rapport des médecins. Il a été vacciné contre le SRAS-CoV-2 avec deux doses du vaccin ARNm BNT162b2 de Pfizer (le dernier en décembre 2021) et avait déjà contracté le COVID-19 en janvier 2022. Il a également déclaré avoir eu des rapports sexuels sans préservatif avec des hommes pendant son séjour en Espagne.”

Au deuxième jour d'admission (6 juillet 2022), les médecins procèdent à un dépistage du Monkeypox qui se révèle positif. L’homme ayant déclaré des rapports non protégés, les soignants réalisent également plusieurs tests pour détecter d’éventuelles infections sexuellement transmissibles. Ces derniers révèlent une séropositivité au VIH-1. Les tests sérologiques pour l'hépatite virale, l'herpès simplex, la gonorrhée, la chlamydia et le lymphogranulome vénérien sont quant à eux négatifs. Les médecins lui prescrivent un traitement contre cette infection : une combinaison de dolutégravir, d'abacavir et de lamivudine. Concernant le Monkeypox, ils attendent que les symptômes disparaissent puisque la maladie se guérit naturellement dans la majorité des cas.  

Premier cas de triple infections

“Ce cas met en évidence la façon dont les symptômes du Monkeypox et du COVID-19 peuvent se chevaucher et corrobore le fait qu'en cas de co-infection, l’interrogatoire médical et les habitudes sexuelles sont cruciales pour poser le bon diagnostic (...) Par conséquent, les cliniciens doivent être conscients de la possibilité d'une co-infection par le SRAS-CoV-2 et le virus de la variole du singe, en particulier chez les sujets ayant récemment voyagé dans des zones d'épidémie de variole du singe”, notent les auteurs.  

D’autre part, “notre cas souligne que les rapports sexuels pourraient être le mode de transmission prédominant. Par conséquent, un dépistage complet des IST est recommandé après un diagnostic de monkeypox”, ajoutent-ils. “Comme il s'agit du seul cas signalé de co-infection par le virus monkeypox, le SRAS-CoV-2 et le VIH, il n'y a toujours pas suffisamment de preuves pour affirmer que cette combinaison peut aggraver l'état du patient. Compte tenu de la pandémie actuelle de SRAS-CoV-2 et de l'augmentation quotidienne des cas de monkeypox, les systèmes de santé doivent être conscients de cette éventualité, en promouvant des tests de diagnostic appropriés chez les sujets à haut risque, qui sont essentiels au confinement car il n'existe pas de traitement ou de prophylaxie largement disponible.”

Source : Santi Nolasco, Francesco Vitale, Alessandro Geremia, Elda Tumino, Mauro Maresca, Arturo Montineri and others. First case of monkeypox virus, SARS-CoV-2 and HIV co-infection. Published:August 19, 2022DOI:https://doi.org/10.1016/j.jinf.2022.08.014

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