Un avis favorable a été prononcer par l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour les pays hors UE à propos d’un anneau vaginal, imprégné de dapivirine, ce juillet dernier. Inspiré du dispositif contraceptif, il serait utilisé pour réduire le risque d’infection par le VIH.
Ce moyen « est une option de prévention de l’infection par le VIH que les femmes peuvent contrôler et utiliser discrètement au cas où elles ne pourraient pas utiliser ou n’auraient pas accès à la PrEP par voie orale », a signalé l’EMA.
Cet avis touche uniquement les pays non-membres de l’UE qui sont les plus touchés par le virus, en particulier en Afrique subsaharienne, où les femmes sont particulièrement vulnérables au VIH, a expliqué l’EMA.
L’étude Ring, dirigée par le Partenariat international pour des microbicides (IPM), a évalué l’utilisation de l’anneau mensuel chez des femmes âgées entre 18 à 45 ans au Malawi, en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe. Elle a révélé que l’anneau réduisait le risque global de 35 %.
S’il est approuvé par les régulateurs africains, cet anneau pourrait constituer le premier outil à long terme pour les femmes de plus de 18 ans, leur permettant de réduire le risque d’infection par le VIH.
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