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17.06.2020

Le cabotégravir injectable, une avancée considérable pour la PrEP

Qui est le plus efficace, le cabotegravir en injection ou les comprimés à base de ténofovir et d’emtricitabine ? C’est ce que va démontrer les résultats de l’essai HPTN 083. 

Ils annoncent une bonne nouvelle pour l’avancée de la PrEP contre le VIH. Le cabotegravir en injection serait plus efficace que les comprimés à base de ténofovir et d’emtricitabine (FTC/TDF).

Cet essai clinique HPTN a été lancé il y a plus de trois ans dans sept pays différents. Il est testé sur des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et des femmes transgenres. 

Deux communautés très exposées au virus du sida.

La moitié recevait une injection de cabotegravir tous les deux mois, et des comprimés placebo. L’autre moitié percevait une injection placebo et des comprimés FTC/TDF qu’ils prenaient quotidiennement. 

50 participants étaient infectés par le VIH pendant l’essai.

12 dans le groupe cabotegravir, et 38 dans le groupe FTC/TDF.

Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) annonça les données. 

Les injections seraient à 69% plus efficaces que les comprimés.

Depuis ces résultats, les responsables mettent fin à un autre essai. Celui de la Prep, à base de Truvada, qui proposait déjà une efficacité proche des 100%. Le but était de bénéficier d’un traitement plus efficace, l’injection.

Malgré son efficacité, les injections ne sont pas toujours sans effets secondaires. 

Des participants, dans le groupe cabotegravir, signalaient une douleur ou une sensibilité au point d’injection musculaire, contre  31% dans le groupe FTC/TDF, qui a reçu des injections placebo. 

Et 2% des participants ont arrêté l’essai, à cause d’une intolérance à l’injection.

Ces résultats ne sont pas définitifs, les recherches continuent malgré le retard pris et les complications, en raison de la crise du coronavirus.

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