Une campagne de AIDES dénonce le manque d’implication des candidats à proposer des solutions ou même parler de la lutte contre le VIH/sida.
“Aujourd’hui, pour faire face au sida, il n’y a aucun-e candidat-e”. C’est le constat que fait AIDES dans une campagne lancée à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle française. Sur plusieurs affiches où l’on reconnaît de dos, les principaux candidats à l’élection présidentielle, est inscrit ce constat. Au même moment, l’association lance le hashtag #FaceAuSida sur les réseaux sociaux pour appeler à la mobilisation.
Élection présidentielle 2022 : à ce jour, aucun-e candidat-e pour faire #FaceAuSida 🤨
À moins d'un mois de ce rendez-vous démocratique décisif, AIDES alerte sur l'absence d'un programme de santé publique à la hauteur des enjeux liés à l'épidémie de VIH 👉https://t.co/L7QFpwQStU pic.twitter.com/rZtveeGIFI
— Association AIDES (@assoAIDES) March 14, 2022
“VIH, hépatites, prix exorbitants des médicaments et monopoles injustifiés des firmes pharmaceutiques, inégalités d’accès aux soins de santé, accès à la prévention des consommateurs-rices de drogues, enjeux sanitaires des personnes migrantes… force est de constater que les candidats-es à l’élection présidentielle française de 2022 ne semblent pas plus se préoccuper de ces questions vitales pour tous-tes que le gouvernement en place”, lit-on sur le site d’AIDES.
De nombreuses actions sont encore à mener pour les prochaines années si la France veut « en finir avec l’épidémie du sida d’ici 2030 ». Objectif que s’est fixé l’État dans sa Stratégie nationale de santé sexuelle.
“Pour impacter fortement les épidémies, la santé publique doit s’appuyer sur des principes qui ont fait leurs preuves : associer les personnes concernées aux décisions qui les concernent, faire appel aux acteurs communautaires en proximité avec les personnes vulnérable, prendre en compte le vécu des malades et des personnes exposées, privilégier la santé et la prévention à la répression, lutter contre les discriminations qui touchent nos communautés, etc”, liste Camille Spire. La présidente de AIDES demande “l’écoute et le soutien des pouvoirs publics, ils ont la responsabilité de mener des politiques de santé à la hauteur des enjeux de la lutte”.
Source : “#FaceAuSida : AIDES EN CAMPAGNE POUR LA SANTÉ PUBLIQUE”, communiqué de AIDES.
Crédit photo : site d’Aides.
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