«Sida : Ipergay, hyperbonne nouvelle» : Ce tweet du média Libération daté du 25 février fait référence aux résultats de l’essai Ipergay, lancé en janvier 2012 par l’Agence Nationale de Recherche sur le Sida (l’ANRS).
Les résultats présentés le 24 février par le Pr Molina, responsable scientifique de cet essai, à la 22e conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Seattle, la CROI, ont montrés que le Truvada permet une réduction du risque de 86%, une efficacité «qu’un vaccin serait sans doute loin d’atteindre» selon le Pr Molina.
Ces essais étaient menés auprès de 400 volontaires homosexuels séronégatifs dans 5 villes de France et au Canada, à Montréal ayant des pratiques à risque.
Des résultats intermédiaires ont été présentés à la conférence internationale de Melbourne en Juillet 2014.
Ces résultats des essais de prévention Prep, prophylaxie pré-exposition «à la demande», un comprimé juste avant et jusqu’à 24h après une activité sexuelle étaient très attendus par les professionnels de santé et personnes concernées par le VIH.
«L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appelle à l’utilisation de seringues intelligentes». C’est l’objet de ce tweet du 24 février 2014, relayant l’article du site intellivoire.net, site d’information ivoirien sur le continent africain.
Le site rapporte que l’OMS vient de recommander le développement de seringues à usage unique dans le cadre des actes médicaux, doté d’un système bloquant empêchant une deuxième utilisation. « Il est absolument indispensable d’adopter des seringues sécurisées pour protéger les gens partout dans le monde contre le VIH, l’hépatite et d’autres maladies » estime le Dr Gottfried Hirnschall, Directeur du Département de l’OMS VIH/sida.
Selon une étude de 2014, près de 1,7 millions de personnes dans le monde ont été contaminées par le virus de l’hépatite B, jusqu’à 315.000 par le virus de l’hépatite C et 33.000 par le VIH à la suite d’une injection à risque.
L’OMS estime par ailleurs que doivent être également être évité les utilisations de seringues superflues. Ces seringues superflues ce sont les 90% sur 16 milliards d’injections pratiquées en dehors de la vaccination des enfants et des actes de transfusion sanguine et d’administration de contraceptif injectables. «Dans bien des cas, ces injections ne sont pas nécessaires» et elles pourraient être remplacées par des cachets, estime quant à lui le Dr Edward Kelley, Directeur du Département de l’OMS Prestation de services et sécurité.
Jusque-là étaient utilisées dans les pays en voie de développement, des seringues achetées par les Nations Unies entre 0,03 et 0,04 dollars soit 0,30 euros par seringues. Les seringues comportant un système bloquant coûteraient le double.
Le 20 février, le CRIPS Ile de France rapporte sur son profil Twitter : « L’analyse d’1 étude de cohorte européenne montre qu’avec le temps, la virulence du virus augmente en Europe ». Cette étude intitulée «Cascade» a été menée sur une cohorte de patients atteints du VIH vivant en Europe de l’Ouest principalement mais aussi en Australie et au Canada.
Cette étude montre qu’en 25 ans entre le moment de la contamination par le VIH et le moment où les lymphocytes TCD4 tombent au-dessous du seuil critique de 350 /mm3 est passé de 7 à 3,4 ans en moyenne et qu’entre 1980 et 2002 le taux de lymphocytes TCD4 lors de la phase aigue de primo-infection chute davantage. La charge virale durant la même période est plus est également plus élevée.
C’est encore un tweet du CRIPS, il concerne cette fois, la mise au point d’un traitement testé sur des singes. « 1 seule injection de GSK744 LA serait efficace pour une protection d’1 mois contre le VIH SIDA ». Enonce le Tweet.
C’est le résultat de l’expérimentation mise au point par les centres pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) et le laboratoire pharmaceutique GSK. Il testé sur des singes capable de protéger contre l’infection par le virus du Sida pendant un mois.
Le procédé est un inhibiteur de l’intégration du virus dans le génome et serait efficace sur 3 à 6 mois d’affilé. L’expérimentation consiste à protéger des singes femelles exposées deux fois par semaine par voie vaginale pendant un mois à un virus qui mime le VIH chez le macaque.
Un bémol tout de même : L’efficacité de ce traitement pourrait être compromise chez la femme si elle présente une autre infection sexuellement transmissible. Un essai clinique du GSK744 LA avec 175 personnes devrait commencer cette année aux Etats-Unis, Brésil, en Afrique du Sud et au Malawi.
«Une adaptation de l’alimentation peut modérer ou améliorer ses problèmes de santé». Ce tweet du 20 février par Sida info service est issu d’une discussion qui a eu lieu le jeudi 19 février lors d’une conférence-débat avec Actions Traitements au centre LGBT en présence du DR Florence Waxin, diététicienne, nutritionniste au sein du réseau Paris Nord.
La diététicienne a donné quelques informations précieuses sur la manière de se maintenir en forme grâce à une alimentation équilibrée. Elle a notamment conseillé de diversifier son alimentation et d’être à l’écoute de son propre cycle. Elle conseille également de ne rien s’interdire car «tout est dans la qualité», a-t-elle rappelé.
Lors de sa venue au Comité des familles le 25 septembre 2014, elle y avait conseillé de manger de tout sans restriction, dans la limite des traitements médicaux et de respecter la pyramide de l’équilibre alimentaire.
Par ailleurs, l’organisation CATIE, la source canadienne de renseignement sur le VIH et l’hépatite C, a sorti un guide pratique de la nutrition pour les personnes vivant avec le VIH/Sida. Ce guide contient des conseils pour une alimentation saine et est un guide pour gérer également les symptômes et les effets secondaires de l’alimentation des personnes séropositives.
Par Joëlle Hist
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