Santé publique France, l’agence nationale de santé publique, produit chaque année, à l’occasion de la « Journée mondiale de lutte contre le sida », des données actualisées sur l’infection par le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes en France.
Ces données reposent sur différents systèmes de surveillance. Y participent biologistes et cliniciens, sur une base obligatoire ou volontaire. Ou sont issues du système national des données de santé (SNDS) géré par l’assurance maladie.
L’année 2020 est particulière. La mobilisation des professionnels de santé sur la pandémie à SARS-CoV-2 a eu pour conséquence une sous déclaration plus importante des données 2019 concernant d’une part le dépistage du VIH, et d’autre part les diagnostics d’infection à VIH et d’IST bactériennes. En effet, le recueil des données d’une année se poursuit l’année suivante. Ainsi, pour l’année 2019, le nombre de découvertes de séropositivité VIH n’a pas pu être estimé au moment où ce bulletin sort. Seules les caractéristiques des nouveaux diagnostics déclarés entre janvier 2019 et septembre 2020 sont présentées dans ce bulletin. Par ailleurs, la pandémie a entrainé, dès le mois de mars 2020, une forte diminution du recours au dépistage de ces infections. Il est démontré dans les données de l’assurance maladie.
• En 2019, 6,2 millions de sérologies VIH ont été réalisées par les laboratoires de biologie médicale. L’activité de dépistage du VIH a augmenté depuis 2014 (+10% sur l’ensemble de la période 2014-2018). Cette augmentation s’est accélérée en 2019 (+6% entre 2018 et 2019). L’augmentation de l’activité de dépistage en 2019 s’est accompagnée d’une augmentation du nombre de sérologies confirmées positives (+6% sur 2018-2019). Le taux de positivité qui avait diminué entre 2014 et 2018. S’est ainsi stabilisé en 2019 à 1,9 pour mille sérologies.
• Les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) et les hétérosexuel·le·s né·e·s à l’étranger restent les 2 groupes les plus touchés. Ils représentent respectivement 43% et 37% des découvertes de séropositivité déclarées entre janvier 2019 et septembre 2020. Les hétérosexuel·le·s né·e·s en France représentent 14% du total des cas. Les personnes usagères de drogues injectables (UDI) 2% et les personnes transgenres contaminées par rapports sexuels 2%.
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