Dans le cadre d’une étude, des chercheurs distribueront des milliers de tests d’autodépistage du VIH. L’objectif est d’aider les personnes de la communauté LGBTQI à surmonter les obstacles d’accès au dépistage
La crise de la COVID-19 a entraîné la fermeture de nombreuses cliniques de santé sexuelle à travers le Canada. Ainsi, l’accès au dépistage est devenu plus difficile pour les personnes en ayant besoin.
En effet, un nombre important de personnes déclarent avoir repoussé le dépistage d’infections sexuellement transmissibles au cours des six premiers mois de la pandémie. Soit, car les cliniques étaient fermées en raison de la COVID-19 ou par peur de contracter la COVID-19.
« Même avant la pandémie de COVID, nous avons vu qu’il y avait des obstacles à l’accès aux tests de VIH et de santé sexuelle ». A déclare Nathan Lachowsky, directeur de recherche du Centre de recherche communautaire et chercheur principal de l’enquête.
« Il y a un manque de données sur la propagation du VIH depuis le début de la pandémie. Les autotests pourraient aider à combler certaines de ces lacunes. »ajoute le chercheur.
15 000 trousses de dépistage gratuites seront envoyées à travers le Canada afin de récolter le maximum de résultats. Ensuite ils seront transmis aux chercheurs.
Les informations collectées permettront d’élaborer une stratégie qui réduira les obstacles au dépistage. Comme par exemple l’accès aux soins de santé, les déplacements et les temps d’attente. Mais aussi les problèmes de coût et la discrimination à l’égard des minorités sexuelles et de genre.
Au Canada, en 2018, près de la moitié des nouvelles infections au VIH touchaient des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, selon l’Agence de la santé publique du Canada.
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