Il aura fallu une pandémie pour que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH dont on ne compte plus les preuves scientifiques d’efficacité soit disponible en ville pour tous ceux qui en expriment le besoin !
Face à contexte sanitaire provoquant des fermetures de services prescripteurs, la Haute Autorité de Santé (HAS) a accordé aux médecins de ville le droit de prescrire la PrEP.
La simplification d’accès est certes un soulagement pour la population. Mais c’est aussi une belle victoire pour les médecins à qui on donne le droit d’accompagner leurs patients dans tous les champs de leur vie et notamment sur les sujets de santé sexuelle. Espérons qu’ils s’en saisissent !
A compter du 1er juin 2021, tout médecin de ville peut prescrire initialement et renouveler la PrEP. Pour aider les médecins dans cette nouvelle mission, la HAS a publié une FAQ sur son site internet.
Bien sûr, avant de se faire prescrire la PrEP, il est recommandé d’effectuer des bilans sanguins. Ainsi, on est sur que le corps tolérera ce médicament. Le médecin doit prescrire ces 3 bilans avant de donner la PrEP : sérologie VIH, Hépatite B, bilan rénal.
Une fois ces bilans réalisés, si il est possible de prescrire la PrEP, sachez que la première prescription a une durée d’1 mois. A la fin de ce premier mois, il faut retourner voir son médecin pour faire le bilan de ce premier mois de traitement, faire le point sur la tolérance et discuter de l’intérêt pour le patient de continuer ou pas ce traitement préventif. Si le traitement est renouvelé, il le sera par la suite pour une durée de 3 mois.
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