Deux études ont été présentées lors de la Conférence AIDES 2024 concernant la santé des enfants nés de mères séropositives, mais sans être eux-mêmes infectés.
Tout d'abord, le nombre d'enfants infectés par le VIH a baissé de 62% entre 2010 et 2023. Néanmoins, les enfants exposés au VIH sans avoir contracté l'infection peuvent présenter un état de santé altéré.
Une étude californienne relèverait un impact du virome présent dans le lait maternel sur le virome intestinal de nourrissons âgés d’une semaine, exposés au VIH et non infectés.
Dans cette recherche ont participé 40 mamans séronégatives et 40 séropositives avec leur nourrisson.
Dans un autre étude, à être touché ça serait la réponse immunitaire qui serait plus faible chez les enfants exposés au VIH et non infectés.
Ce résultat vient d'une étude nigérienne qui s’est intéressée aux effets de la vaccination antitétanique chez ces enfants. Pour les scientifiques, ces observations témoignent de la nécessité d’optimiser la réponse aux vaccins chez les enfants exposés au VIH et non infectés. Prévoir pour eux des doses supplémentaires pourrait ainsi être une piste envisageable.
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