Selon une étude de l'Inserm, dans les salles de consommation à moindre risque (SCMR), le risque de contracter le VIH ou l'hépatite C serait fortement limité. Ouvertes depuis 2016, elles prouvent leur efficacité.
L'inserm a contacté 665 usagers de drogues dures pour cette étude. On lit dans un communiqué de l'Institut :
« Alors que plus de 25 % des participants déclaraient être infectés par l’hépatite C, 1 % des participants ayant accès aux salles de consommation déclaraient être susceptibles de partager leur équipement d’injection contre 11 % de ceux n’ayant pas accès à ces lieux. Cela représente une diminution de 90 % du risque de partage de matériel par les SCMR. Ce qui montre que, dans le contexte de soin français, ces lieux auraient un impact positif sur les pratiques à risque infectieux de VIH et d’hépatite C. »
Encore, dans le communiqué nous lisons que maintenant il est prioritaire de :
« mettre en place des actions complémentaires à celles déjà existantes, pour mieux lutter contre les transmissions virales au sein de la communauté des personnes qui consomment des substances. En particulier, développer les haltes soins addictions mais également faciliter l’accès à des traitements par agonistes opioïdes (la substitution d’un opioïde illégal par un médicament légal, ndlr) plus diversifiés et proposer des prises en charge globales ».
Source : Sudouest.fr
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