Le Sommet international de haut niveau sur le VIH/sida en Afrique de l’Ouest et du centre s’est conclu le 2 novembre avec un appel à “réinventer la réponse à la pandémie de VIH”. Le but : mettre fin au sida en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Du 31 octobre au 2 novembre, un Sommet de haut niveau sur le VIH/sida s’est tenu à Dakar au Sénégal. La conférence s’est conclue par un appel. Il faut renforcer les efforts dans la lutte contre le VIH/sida en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les gouvernements locaux sont invités à rattraper leur retard dans la lutte contre le VIH. De même pour les bailleurs de fonds. Mais aussi les autres parties prenantes de la région.
Plusieurs difficultés expliquent ce retard : La pandémie de Covid-19, les crises économiques et sécuritaires, le changement climatique. C’est en tout cas ce qu’indique un communiqué de l’ONUSIDA publié le 2 novembre.
Le Sommet s’est tenu sous la présidence du président Macky Sall. Le gouvernement sénégalais, la société civile et l’ONUSIDA l’ont organisé. Parmi les participants : Les chefs d’Etat du Sénégal, de la République Démocratique du Congo et la première dame de Sierra Leone. Mais aussi les ministres de la Santé de 15 pays ainsi que les leaders de la société civile de la région. Enfin, certains organismes de lutte contre le VIH étaient présents. L’objectif : réorganiser la riposte au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Pour cause : Ces régions sont particulièrement touchées. Comme le rappelle l’ONUSIDA, “la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ne représente que 8 % de la population mondiale, mais elle abrite plus de 12 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde”. De plus, “1 nouvelle infection à VIH sur 3 chez les enfants se produit dans cette région avec seulement 35% des enfants sous traitement (comparé à 77% pour les adultes.)” L’organisme recense également 22% des décès liés au sida proviennent de cette partie de l’Afrique.
À travers son appel, Dakar demande de :
Le Président du Sénégal, Macky Sall, s’est engagé à partager cet appel auprès de l’Union africaine. 3,5 millions de dollars vont être récoltés pour le financement et la recherche au Sénégal et dans toute la région.
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