Thierry : « Dans les années 91, j’avais eu un BAC scientifique, je l’avais passé au Congo, par conséquent j’ai eu la possibilité d’avoir une bourse pour aller continuer les études en Algérie. Pour aller en Algérie, il fallait faire un bilan de santé complète, pour avoir un VISA. Dans ce bilan de santé, il était inscrit que j’avais le VIH. Je n’avais jamais été malade, je n’avais pas des signes extérieurs, j’étais un peu surpris. C’était une information qui ne donnait pas de la joie, un jeune étudiant de 18 ans qui venait de passer son BAC et qui voulait continuer ces études, on lui fait savoir que tu es séropositif, c’était difficile psychologiquement. Et donc, ce test qui était positif ne m’a plus permis d’aller étudier en Algérie, ma bourse était annulée. Vous comprenez que j’étais vraiment abattu, au point que j’ai même cessé de continuer à vouloir faire des études, parce que je n’avais même plus le courage d’aller à l’école. J’ai caché l’information à mes parents, parce que pour moi il était trop difficile de l’annoncer aux parents, parce qu’à ces temps les parents ne pouvaient pas comprendre tous les enjeux du VIH sida (…) ».
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