Le nombre de découvertes de séropositivité serait de 5013 personnes, contre 4753 en 2020. Un chiffre qu’on peut considérer comme stable, même si nous espérions en une amélioration, à la lumière des efforts de dépistages mis en place par l'état et les associations. Par rapport à 2012 on remarque une légère augmentation des infections chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) nés à l’étranger et chez les personnes trans.
Les autotests pourraient justifier cette baisse des sérologies ? Non, car le nombre d’autotests vendus en pharmacie n’a augmenté que de 15% et il avait baissé en 2020 de 30%.
Si nous regardons au futur, nous pouvons retrouver la confiance, car dans ce premier semestre 2022 semble se présenter une tendance à l’amélioration, avec presque 2 500 000 ayant bénéficié d’au moins un dépistage du VIH au début de l’année. Il s'agit du plus haut niveau depuis 2014.
Pour tirer les conclusions de ces données, nous constatons que l'épidémie de VIH en France est une épidémie mal surveillée et que nous manquons de données brutes. Cela empêche de construire une bonne stratégie de lutte quand l'on manque de données fiables. Sur cette même tendance, en 2021, seulement 59% des déclarations obligatoires du VIH ont été renseignées par les biologistes et les cliniciens, sachant qu'il s'agit d'une infection à déclaration obligatoire.
Source : vih.org
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