Une infection connue, des stratégies nouvelles. Depuis plusieurs mois le Monkeypox (ou variole du singe) fait parler de soit. Les informations sont en évolutions. Pour cela, faisons le point sur les dernières connaissances et recommandations.
À la fin du mois d'août, 23000 cas dans le monde de la variole du singe étaient détectés. Dans 95% des cas, il s’agit d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). En France, au premier septembre, il y avait 3 646 cas confirmés, dont la majorité ce sont des hommes et seulement 1,6% (59 cas) ce sont des femmes.
Il y a pourtant une baisse de 21% au niveau mondial des contaminations selon l'OMS. Cette chute saurait dû à la vaccination, mais aussi à l'isolement en cas de symptôme, au dépistage et au diagnostic.
Pour faire plus de clarté sur cette infection, la Haute autorité de santé (HAS) a publié une série de réponses rapides qui peuvent aider à se repérer en cas de symptôme.
Voici une synthèse :
Terminons notre repérage des dernières infos sur le Monkeypox avec un cas clinique étudié au Portugal. Ce cas laisse penser que dans certains cas la variole pourrait affecter le cœur. C'était le cas d'un homme de 31 ans pour qui les symptômes du Monkeypox ont été détectés. Après quelques jours l'homme aurait développé des symptômes qui suggèrent une atteinte cardiaque. Selon les médecins qui ont suivi ce cas, « par extrapolation, la variole du singe pourrait causer une blessure au cœur via l'inflammation ».
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