À cause de la guerre initiée par Vladimir Poutine, beaucoup Ukrainiens doivent fuir. Problème : lorsqu’ils sont infectés par le VIH, ils ont beaucoup de mal à trouver des antirétroviraux et donc, suivre leur traitement correctement.
La guerre en Ukraine fait des ravages. Des vies détruites. Une partie de la population résiste. Une autre n’a pas d’autres choix que de quitter leur ville voire leur pays d’origine. Les Ukrainiens vivant avec le VIH partent avec dans leur valise, quelques semaines de traitement. Avec souvent, de grandes difficultés pour se procurer de nouveaux médicaments, pourtant essentiels à leur bonne santé. Et la destruction des établissements de santé et la perturbation des chaînes d’approvisionnement médical n’aident pas.
L’invasion russe a commencé en février 2022. En Ukraine, 250 000 personnes vivaient avec le VIH avant le conflit. Environ la moitié recevaient un traitement antirétroviral. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 28 000 personnes auraient fui l’Ukraine et devraient avoir besoin d’accéder à un traitement contre le VIH. Il s’agit de 14 589 hommes, 12 937 femmes et 562 enfants.
Partout en Europe, de nombreuses actions sont mises en place pour aider les réfugiés ukrainiens et les personnes déplacées à l’intérieur du pays pour accéder au traitement contre le VIH, a déclaré mercredi 16 mars le Forum de la société civile de l’Union européenne sur le VIH/sida, l’hépatite et la tuberculose.
L’European AIDS Clinical Society (EACS), l’OMS et du personnel ukrainien travaillent sur un protocole de partage d’informations pour aider les patients à accéder au traitement du VIH dont elles ont besoin.
Source : Aidsmap
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