Le traitement contre le VIH injectable à longue duré continue à trouver de confirmation par rapport à son efficacité. En revanche, l'accès est toujours très éloigné des pays à revenue moyen et faible.
Si son efficacité est bien confirmé, de doutes restent encore sur l'observance. Une recherche menée entre 2010 et 2020 confirme qu'une bonne partie de patients oubliaient le renouvellement de l'ordonnance, en se mettant donc dans une situation de non observance.
En revanche, pour les pays plus en difficulté, l'accès à ces antirétroviraux reste prohibitif pour le prix.
Mais il ne s'agit pas du seul frein.
En effet, il n'y a pas encore suffisamment de données pour recommander le cabotégravir/rilpivirine pendant la grossesse, aux enfants et aux adolescents ou aux personnes co-infectées par l'hépatite B.
En plus, aussi la logistique pour mettre en place le traitement injectable peut bloquer : des pays demandent un passage par une thérapie orale avant de passer aux injections. Ce protocole implique de moyens humains pour éviter la perte de vue des personnes qui accèdent à la procédure. Pour finir, la classe de médicament de la rilpivirine peut échouer chez certain patient, il faut donc contrôler la charge virale pendant un moment avec les coûts qui vont avec.
Source : Nouvelles Catie et Seronet
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