Une équipe américaine tente de mettre en place un implant injectable à action prolongée pour éviter l’infection par le VIH et les grossesses non planifiées.
Après la PrEP par injection, les Etats-Unis se tournent vers d’autres moyens de prévention du VIH. La dernière en date ? Un implant injectable à action prolongée, biodégradable et amovible (ISFI). Ce traitement préventif pourrait également empêcher les grossesses non désirées.
L’équipe de la Chapel-Hill a présenté le projet lors du dernier jour de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Croi) organisée à la mi-février. Ils expliquent avoir mené la première étape de l’étude de ce prototype sur des souris femelles.
L’implant testé contient un antirétroviral, le dolutégravir ou le cabotégravir, et un contraceptif, l’étonogestrel ou l’acétate de médroxyprogestérone. Pendant 90 jours, l’efficacité du cocktail a été étudiée sur les animaux avec des résultats concluants.
Des études sur les macaques sont en cours. La prochaine étape serait l’évaluation de l’implant sur des humains.
Dans la même idée, la recherche tente de mettre en place un anneau vaginal qui pourrait faire office de PrEP. Ce produit pourrait prévenir le VIH de manière plus efficace, notamment chez les personnes ayant du mal à prendre des comprimés tous les jours.
Lors de la conférence, des chercheurs ont présenté un nouveau projet : un anneau trimestriel (pendant 90 jours) à base de ténofovir. L’efficacité du produit était bonne jusqu’au 56ème jour. Ce qui n’est pas assez. Il faut que le produit soit efficace jusqu’à 90 jours. Les chercheurs tentent de repenser les dosages pour optimiser le produit. Affaire à suivre…
Source : « Bientôt un injectable LA pour la prévention du VIH et les grossesses non désirées ? »; VIH.org, 14 février 2022.
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