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Traitements
30.01.2024
#remission

Une clé de la rémission du VIH : commencer le traitement très tôt

Initier le traitement à quatre semaines après l’infection permettrait de contrôler le virus sur le long terme suite à l’arrêt d’un traitement antirétroviral suivi pendant deux ans. Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications le 11 janvier 2024 et ce sont les résultats d'une collaboration des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CEA, de l’Inserm, d’Université Paris Cité et de l’Université Paris-Saclay, en collaboration avec l’Institut Cochin (Inserm/CNRS /Université Paris Cité), et avec le soutien de MSD Avenir et l’ANRS MIE.

Nous avions déjà eu l'étude de la cohorte VISCONTI, dans laquelle 30 sujets participants ont bénéficié d'un traitement précoce et, une fois arrêtés les médicaments, ils ont gardé une charge virale indétectable jusqu'à même 20 ans. La nouvelle étude qui a porté une preuve ultérieure de cette force du traitement précoce.

« On constate que le traitement précoce maintenu pendant deux ans optimise le développement des cellules immunitaires. Elles acquièrent une mémoire efficace contre le virus, pour l’éliminer naturellement lors du rebond viral après arrêt du traitement » dit Asier Sáez-Cirión, responsable de l’unité Réservoirs viraux et contrôle immunitaire à l’Institut Pasteur.

Ces résultats confirment la nécessité du dépistage précoce et de la prise en charge le plus tôt possible des personnes vivant avec le VIH.

« Un début de traitement six mois après l’infection, délai qui montre une perte d’efficacité dans notre étude, est déjà considéré comme très court par rapport à ce qui se passe en clinique actuellement, où la plupart des personnes avec VIH démarrent leur traitement des années après l’infection à cause du dépistage trop tardif » remarque Roger Le Grand, directeur de l' IDMIT.
« L’effet du traitement précoce sera double : au niveau individuel, car le traitement précoce empêche la diversification du virus au sein de l’organisme et préserve et optimise les réponses immunitaires contre le virus ; et au niveau collectif, car il évite la possibilité de transmettre le virus à d’autres personnes », ajoute Asier Sáez-Cirión.

Source : Inserm

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