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05.09.2013

Au coeur du 15ème festival «Les Turbulentes» de Vieux-Condé avec Ben

Sandra : Dans l’épisode 62 du + Quotidien, Ben nous a présenté le 15ème festival Les Turbulentes de Vieux-Condé, c’était le 3, 4 et 5 mai. À travers des spectacles de rue, des artistes et habitants du coin ont parlé de la crise économique, de système d’aujourd’hui, de la vie quotidienne.

Ben : des japonnais qui sont venus nous présenter un spectacle autour de l’amour, la vie. Dans le décor, c’était un couple dans la banquise qui affrontait le froid glacial. Mais alors les deux corps se sont enlacés sous la tente et sont sortis de là, des personnes calfeutrées dans des sacs de gros duvets et d’un coup ils ont sortis leur tête et se sont transformés en pingouin. Et alors la romance, le pingouin qui fait la cour à la femelle pingouin. En fin de compte, il réussit à la prendre et un oeuf tombe et un petit pingouin né. Et alors on voit comment la vie des pingouins, comment ils s’occupent de leurs enfants et que c’est le pingouin qui s’occupe de l’oeuf qu’il couve. C’était toute une histoire qui rassemblait un peu l’environnement, la vie, l’amour. Et c’était assez marrant parce que c’est interactif. Le public participait aussi au spectacle.

Après il y a eu un autre grand spectacle très intéressant, c’était sur les dirigeants du CAC 40. Alors les banquiers, les minerais qui sont détenus par quelques familles et on voyait la classe ouvrière en train de lécher les bottes des grands patrons parce qu’ils étaient à la merci du capitalisme. Mais bouleversement, grosse crise et ceux qui détenaient le capital se sont retrouvés noyés dans la pollution de ce qu’ils fabriquent et puis avec des sacs d’argent qui ne valaient plus rien, c’était une faillite, la faillite du monde capitaliste. Ça aussi c’était interactif. C’était très intéressant.

On a eu aussi une troupe qui est venue de Marseille et qui a travaillé autour des mimes. Les mimes représentaient les animaux domestiques. C’était tout un spectacle sur la protection dans l’environnement et puis en même temps, on n’est pas mieux que des animaux domestiqués. En gros, ça voulait un peu dire ça. Je n’ai pas très bien saisi le spectacle.

On a eu un artiste très connu, comment il s’appelle, le marquis de… toujours habillé en blanc. Il apparaît souvent à la télévision, très connu. Bon sang, j’ai oublié son nom. Ça me reviendra peut-être par la suite. Voilà, on a eu des débats comme ça et puis il y a eu beaucoup de questions avec les gens qui se sont posé des questions sur quel sens on donne à la vie et tout ça. Et on avait aussi assisté à un relent de nationalisme, de protection, la peur de la crise, la peur de l’autre, la peur de l’étranger. Et moi je me suis investi dans le débat en disant c’est assez marrant parce qu’aujourd’hui si Alstom et les Bombardiers sont des usines qui fabriquent, elles fabriquent pour le Maroc, elles fabriquent pour l’Inde. Donc on ne peut pas reprocher que ce soit les étrangers qui nous volent le travail puisque nous, nous vendons notre production à l’étranger. Des débats assez intéressants où je pense que même nos élus ici étaient mal à l’aise. La preuve, ils ont fui la conversation. C’était un week-end où les gens pouvaient prendre la parole, même si elle dérangeait certains. On vient pour s’amuser mais bon.

Cette année, je trouve qu’il y a eu beaucoup moins de monde que les années précédentes parce que c’est la crise et le moral était bas. Ça a donné du soleil ce week-end. Là, il a fait super beau en plus et on a bien mangé parce que j’ai mangé un tajine de lapin à l’oriental que j’ai fait. Tous les dimanches en ce moment je mange un lapin.

Je me suis évadé de la maladie, je me suis évadé du traitement.

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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