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05.09.2013

Coup de chaud au Maroc

Ben : Le Maroc s’est bien passé. J’étais chez des amis, plus particulièrement chez une copine qui travaille dans le milieu au niveau d’une association et qui est assistante sociale, qui fait de l’accueil, qui fait tout quoi. C’est le moteur de l’association du jour. Je suis allée la voir. Ça s’est très bien passé avec elle. Ce sont les premiers jours. J’ai rencontré des malades qui étaient avec un grand sourire, contents de me voir. Automatiquement, qu’est-ce que tu as ramené, tu m’as ramené quelque chose ? Très demandeur du made in France. J’ai plutôt abordé avec eux les traitements, comment ça allait. Ils m’ont expliqué que c’est toujours la même chose.

Muni de mon dictaphone pour pouvoir faire les interviews, je suis allé à un repas au niveau de l’association et j’ai interviewé plusieurs personnes qui sont en demande d’une aide d’un accompagnement venant de l’étranger. Surtout plus particulièrement Khadija qui a besoin de nous. Je lance un appel au secours. Elle m’a donné son nom, je communiquerai plus tard hors antenne. Cette personne qui a connu les services sociaux s’est retrouvée dans l’avion retour à la maison. Elle a vécu avec la maladie. Maintenant elle est suivie à l’hôpital et elle aimerait continuer à vivre et se rendre utile auprès des enfants, des personnes malades et elle aimerait bien revenir en France. S’il y a des gens de Paris qui veulent aider Khadija, qu’ils l’aident.

Puis après j’ai eu l’occasion d’avoir au téléphone quelqu’un qui devait être rapatrié en France étant donné qu’il a fait sa demande mais l’ambassade de France bloque son dossier comme quoi, suite à un passer très lointain, il y a plus de 20 ans, on l’a empêché d’avoir son visa pour mise en danger de la sûreté de l’État. Cette personne mariée maintenant avec une femme française est complètement démunie. J’ai promis que je ferai remonter donc je vous fais remonter à l’équipe et aux auditeurs qui peuvent nous aider.

Puis après je suis allé à Fès et là, la température est montée. J’ai eu un problème avec mon foie, mon hépatite. J’ai bu du lait fermenté dans un souk et puis pas très frais. Puis la chaleur, je me suis tapé 40, 41 de température. Heureusement j’étais chez des amis concernés qui demandaient ce qui m’arrivait. Ils pensaient que j’allais mourir sur place. Je leur disais non, je ne veux pas. Ils ont respecté mon choix de ne pas être emmené à l’hôpital. Je savais plus ou moins ce que j’avais. C’est passé, puis je les ai quitté pour revenir à Casa. Je suis reparti à Fès. De là j’ai rencontré d’autres personnes et ce qui s’est passé, c’est que j’ai refait un excès de fièvre au moment où je repassais à Casa, devant la gare de Fès, et je me suis retrouvé dans la cour des miracles devant la gare avec des SDF, la police et tout ça. Ils ont profité de ça pour me prendre mes papiers et mon téléphone qui faisait les interviews, les photos. Ils se sont foutus de ma gueule un peu quoi. Ils voulaient savoir si j’étais sous cachet, si je buvais ou quoi. Bon la fièvre c’est différent. Résultat des courses, personne n’a voulu prendre ma plainte. J’ai passé deux jours à Fès à galérer. J’ai fait opposition à ma carte et ma collègue de Casa m’a envoyé de l’argent. J’ai repris un billet pour rentrer à Casa et à Casa, j’ai loupé l’avion à cause de la fièvre. J’ai un vrai ami de France qui m’a envoyé par internet un billet et voilà, j’en suis là.

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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