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08.09.2014

Découvrez Daniel : «Dans 10 ans, le VIH n’existera plus, les associations devront fermer leurs portes»

Daniel : «Si j’étais une partie du corps humain je dirais la main car elle est indispensable, elle sert à tout»

Daniel : 36 ans, chargé de coordination au Comité des familles pour les actions de prévention et le pôle qualité de vie depuis avril dernier et avant ça bénévole.

Si j’étais une chanson je dirais « Happy » car tout le monde danse dessus, c’est la chanson qui rassemble.

Si j’étais un paysage ou mon paysage préféré ce serait une plage de sable fin avec un beau soleil et un cocotier. L’endroit où tout le monde rêverait d’être.

Si j’étais une personnalité politique franchement je n’ai pas beaucoup d’inspiration en France alors je vais dire Barack Obama.

Si j’étais un film je serais Rabbi Jacob car ça a fait rire plusieurs générations.

Si j’étais un sport, la natation parce que c’est ce que je fais le plus.

Si j’étais un plat je serais une salade l’été et une raclette l’hiver. Une partie du corps humain je dirais la main car elle est indispensable, elle sert à tout.

Si j’étais un monument je serais la tour Eiffel.

J’ai passé mon enfance à Garges-lès-Gonesse puis à Goussainville, vers l’âge de 15 ans j’ai emménagé à la Réunion.

Ma première histoire d’amour c’était il y a bien longtemps, c’était chouette parce que j’étais amoureux et très naïf donc ça s’est très bien passé je n’en dirais pas plus. Maintenant je suis célibataire.

À l’école c’était une période super, pas forcément parce que je travaillais superbement bien mais parce que je me suis superbement bien amusé.

La première fois que j’ai entendu parler du VIH c’était par l’intermédiaire d’un ex il y a une douzaine d’années qui après un an de relation m’annonce qu’il est séropositif. Donc forcement pris de panique avec le manque d’information, tout ce que je savais, c’était ce que les médias relayaient à l’époque et on n’en parlait pas forcement comme aujourd’hui même s’il y a encore des progrès à faire. Je ne pense pas qu’il existait un tissu associatif aussi étendu. À l’époque j’habitais encore à la Réunion.

Lors de ma première rencontre avec le Comité des familles j’ai été accueilli par Sandra Jean-Pierre, notre fameuse journaliste. Elle était seule au Comité et elle s’est occupée de moi on va dire un peu à « l’arrache » mais tout de suite on a sympathisé, on a bien rigolé, le contact était fait et je suis encore là aujourd’hui.

Le projet qui me tient à coeur au Comité c’est de mettre en place de l’éducation thérapeutique pour les patients atteints du VIH et des hépatites. C’est un projet sur lequel je travaille en tant que salarié mais au-delà c’est un projet qui m’intéresse vraiment car c’est un espace de parole pour les personnes qui ont besoin d’un échange au-delà de leur prise en charge médicale. À l’hôpital on a très peu l’occasion de s’éterniser pendant nos bilans de santé pour discuter avec les professionnels de santé. Que l’on puisse proposer de l’éducation thérapeutique à l’hôpital ou en associations je pense que c’est quelque chose d’important que ce soit lors de la découverte du virus, ou en début de traitement il faut que l’on bénéficie d’un espace de parole. C’est un projet que j’aimerais mettre en place au Comité des familles.

Dans dix ans je ferais autre chose comme boulot car le VIH n’existera plus et les associations devront fermer leurs portes, c’est ce que je souhaite en tout cas et je continuerais à faire du social dans l’accompagnement. Ce sera dans un autre domaine mais c’est ce qui m’intéresse.

Pour les personnes qui sont concernées et qui entendent mon message je dirais : pour les personnes qui viennent d’apprendre leur statut sérologique de ne pas s’isoler, soit de réussir à en parler à quelqu’un dans leur entourage pour avoir au moins la possibilité d’échanger un minimum, si ce n’est pas possible d’aller vers les associations, il ne faut surtout pas rester isolé, et pour tous les autres qui le savent depuis plus longtemps et qui le vivent déjà un peu mieux, de tendre la main au premier dont j’ai parlé.

Transcription : Lucas Vitau.

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