Après 40 ans de la découverte du virus du VIH, nous n'avons toujours pas un vaccin à cause des nombreuses mutations de ce virus. Mais nous parlons de rémission et guérison et la recherche scientifique a fait de pas de géants depuis les années '70.
Pas de vaccin, mais beaucoup de travaux sont sur le bon chemin. Une piste prometteuse est celle de mobiliser les cellules tueuses naturelles qui agissent rapidement depuis le réservoir du VIH.
Il s'agit d'une autre piste prometteuse pour les vaccins. Nous parlons d'anticorps conçus pour cibler directement les cellules CD4, et cela induirait une réponse immunitaire durable contre le VIH. D'autant plus qu'une nombre peu nombreux de patients est capable de produire des anticorps neutralisants à large spectre, mais la fabrication de ces anticorps naturellement par tous les patients est un autre discours.
Surement, le plus grand espoir est donné par les vaccins à ADN et ARN qui ont été propulsés par la crise de la Covid-19. Les vaccins ARN messager ou ADN consistent à stimuler la fabrication d’antigène par l’organisme lui-même. Mais, pour que cela fonctionne, il faut introduire l’ADN au bon endroit. C’est-à-dire dans la membrane cellulaire, où le VIH se réplique.
A l'université de Nantes, les chercheurs ont fait d'autres découvertes sur ce dernier type de vaccin, mais tout est encore à confirmer. Nous pouvons imaginer la mise en commerce d'un vaccin pas avant 2030.
Source : La revue des transitions
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