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18.04.2018

Forum des auditeurs : «Tout traitement VIH a ses inconvénients»

 Message de Kari

Bonjour,
je viens d’interrompre un essai par voie injectable et j’ai repris mon traitement d’avant, par voie oral. Avec le recul, tout traitement à ses inconvénients. Je ne pense pas être atteinte du VIH. Le doute est là, plus fort chaque jour. Je n’ai jamais vu les résultats de mes analyses, pas plus que je les ai autorisées et pourtant j’ai été mise sous trithérapie dans un état de faiblesse, sans que j’ai pu réagir je me suis retrouvée engluée dans un traitement dure à avaler. La majorité des gens sont malades à cause des traitements, donc où est l’avancée ? Si les gens vivent plus longtemps c’est parce qu’ils font plus attention à ce qu’ils mangent et de combien d’heures ils dorment etc…. la voie injectable n’exclut pas les effets secondaires, c’est juste que le mode d’administration change. Ainsi, l’observance du traitement est incontournable. Beaucoup de gens sous trithérapie font des pauses de leur traitement même en cachette. Avec les injections pas de pauses. J’ai lu un article dans le quel un médecin disait que la voie injectable c’est une avancée mais ils ne savent pas encore comment le produit va être éliminé par le corps. Du moins il reste dans le corps sans pouvoir l’éliminer. J’aime l’idée d’un comprimé par mois.

Sandra : Mohamed, qu’en penses-tu ?

Mohamed : Je pense qu’elle doit prendre le traitement ICCARRE, qui dit 5 jours sur 7.

Sandra : Ah oui, tu parles du protocole ICCARRE.

Mohamed : Moi, je n’ai pas entendu de traitement VIH par injection, à moins que ce soit tout nouveau.

Sandra : Apparemment, c’est un essai donc c’est…

Mohamed : Si c’est un essai, ce n’est pas encore mis sur la place publique. On ne peut pas discuter de ces résultats aujourd’hui.

Sandra : Mais oui elle peut rentrer dans le protocole ICCARRE, c’est avec le professeur Jacques Leibowitch et puis il y a d’autres médecins qui pratiquent ça. Donc il s’agit de prendre son traitement 5 jours sur 7. Mais il faut le faire en étant suivi par un infectiologue parce que ce n’est pas tout le monde qui peut le faire. Il y a des traitements qui ne sont pas compatible avec cette prise de traitement 5 jours sur 7. Mais oui, il y en a maintenant qui prennent 3 jours par semaine. Moi, c’est ce que je lui conseillerai parce que si pour elle, ça ne lui convient pas les injections, il vaut mieux qu’elle se remette à la voix buccale et qu’elle reprenne ses molécules, en attendant d’avoir des résultats fiables et que son corps puisse supporter aussi.

Sandra : Elle dit qu’elle n’est pas convaincue d’être atteinte par le VIH, elle n’a pas vu ses résultats. En France, on peut voir ses résultats…

Mohamed : Si elle se fait traiter qu’elle ne sait pas…

Sandra : C’est bizarre !

Mohamed : Après, elle est anti-médicament, faut savoir ce qu’elle veut. Tu te fais traiter pour la maladie ou pas du tout. J’ai rencontré beaucoup de personnes anti-médicament mais les soins ont primé. D’autres qui avaient des traitements lourds, ils ont lâché l’observance et l’ont repris. Ce n’est pas facile pour tout le monde.

Sandra : Nos encouragements Kari. N’hésite pas à parler à ton infectiologue, demande-lui des résultats, d’expliquer tout ce que veut dire ces chiffres, ces acronymes, faut pas hésiter. Et n’hésitez pas à réagir sur le site comitedesfamilles.net.

Transcription : Sandra JEAN-PIERRE

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