Actuellement, la distribution des ARV baisse de 10 à 20 % en Afrique subsaharienne.
La principale raison ? Les mesures sanitaires strictes, à cause de la pandémie de coronavirus.
L’ONUSIDA explique que « Les perturbations du transport aérien rendent difficile l’acheminement des traitements». Malgré ça, les Etats font attention à ne pas manquer de stock.
Le confinement et la difficulté d’accès aux prescripteurs sont aussi problématiques pour avoir accès aux ARV.
L’ONUSIDA estime que la Covid-19 devrait être responsable, de 123 000 à 293 000 infections par le VIH supplémentaire, mais aussi de 69 000 à 148 000 décès entre 2020 et 2022.
L’élimination de l’épidémie d’ici 2030, semble être remise en cause.
La santé n’est pas le seul secteur perturbé par la pandémie. L’économie est aussi fortement touché.
Certains pays perdent des ressources touristiques, à cause de la fermeture des frontières.
Les calculs du FMI montrent que les pays émergents perdre 3 % de leur PIB, en 2020. La Banque mondiale prévoit que 71 millions de personnes seront dans l’extrême pauvreté.
Le Dr.Simaga est directeur du département de « Fast-Track » de l’ONUSIDA. Il craint que si l’économie est autant touchée, financer la lutte contre le sida, risque d’être compliquée…
Le Fonds mondial débloque 1 milliard de dollars, pour financer la lutte contre le VIH, et la Covid-19. l’UNITAID finance trois millions de doses de dexaméthasone, aux pays à revenu faible et intermédiaire. Et l’ANRS lance des programmes de recherche de Covid-19.
Cette pandémie n’a pas que des conséquences négatives : « 80 % des pays du sud n’appliquaient pas la politique de prescriptions d’ARV pendant plusieurs mois, explique le Dr Simaga. La prescription à trois mois devient la norme dans les pays d’Afrique subsaharienne. »
Vous avez une question par rapport à cet article ?
Elle a peut-être déjà été traitée dans notre section FAQ
Vous ne trouvez pas votre réponse ou vous avez une remarque particulière ?
Posez-nous votre question ici :