La bithérapie à base des deux molécules – cabotegravir et rilpivirine – doivent arriver début décembre en France.
Un nouveau traitement pour les PVVIH arrive en France. Il s’agit d’un traitement à injection à longue durée d’action. Cette bithérapie comporte deux molécules : le cabotegravir (Vocabria du laboratoire ViiV Healthcare) et la rilpivirine (Rekambys – laboratoire Janssen).
Le webinaire “VIH & innovations thérapeutiques, vers une révolution” organisé par Actions Traitements le 22 novembre apporte des précisions sur ce nouveau traitement.
Les PVVIH qui ont une infection contrôlée peuvent avoir accès à ce traitement. En revanche, les contre-indications concernent :
Attention, les personnes atteintes d’obésité ou de surpoids peuvent y avoir accès, mais cela nécessite une surveillance. Pour cause : les rares échecs lors des essais cliniques concernaient les personnes en situation d’obésité ou de surpoids.
À chaque rendez-vous, la personne reçoit deux injections. Elles ont lieu dans chaque fesse. Au début du traitement, l’intervalle entre deux séquences est d’un mois. Puis, il passe à deux mois. Si les premières séances d’injections doivent avoir lieu à l’hôpital, la personne peut ensuite demander l’intervention chez lui d’un infirmier. À noter que laboratoires qui commercialisent le traitement mettent en place un réseau de soignants en ville pour faciliter le parcours de soin.
À savoir : des effets indésirables peuvent être ressentis par le patient. Il peut être sujet à des douleurs à l’endroit de l’injection et/ou des réactions locales de type nodules, petites boules durant deux à trois jours. L’anesthésie locale est contre-indiquée. Et des effets secondaires digestifs peuvent être observés.
Le suivi du patient est le même que lors de la prise quotidienne de comprimés. Il doit faire un rendez-vous sanguin tous les 6 mois pour surveiller la charge virale. Il peut également demander un bilan intermédiaire tous les trois mois pour les IST, s’il a plusieurs partenaires sexuels.
Pour savoir si elles peuvent nécessiter de ce traitement, les PVVIH sont invités à se rapprocher de leur infectiologue.
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