Surnommé le « patient de Londres », un homme atteint du vih avait été déclaré en rémission en mars 2019. Un an plus tard, la revue médicale The Lancet révèle, mardi 10 mars, qu’il ne prend plus de médicaments et que le virus a totalement disparu de son sang. Il est donc à son tour considéré comme guéri, neuf ans après le « patient de Berlin » (surnom du premier cas).
Ces deux patients étaient également atteints d’un cancer du sang et ont tous deux bénéficié d’une greffe de moelle osseuse à partir de cellules souches de donneurs qui portaient une mutation génétique extrêmement rare et résistante au virus du sida. Cette nouvelle ouvre des perspectives de recherches.
Cependant, selon les auteurs de l’étude, le protocole n’est pas transposable à tous les patients porteurs du VIH. La greffe de moelle osseuse est une chirurgie lourde, dangereuse à ne pratiquer qu’en dernier recours, pour des patients atteints aussi de cancer du sang et dont la vie est directement menacée.
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