Annoncée jeudi 25 février par L’Agence nationale de recherche sur les maladies infectieuses et émergentes (ANRS) le lancement d’un essai de phase 1 d’un vaccin préventif donne l’espoir d’éradiquer le VIH.
«Quarante ans après avoir découvert le VIH, on n’a toujours pas de vaccin. Donc il faut penser différemment et on fait le pari que les innovations technologiques peuvent nous donner une chance supplémentaire ». Déclare le professeur d’immunologie Yves Lévy.
Le vaccin se base en effet sur les dernières connaissances de l’immunologie.
Le but du vaccin est de stimuler les cellules dendritiques en injectant des anticorps portant des fragments du VIH. Ainsi le système immunitaire apprendra à reconnaître le virus pour le détruire.
Les essais précliniques révèlent des résultats concluants chez les primates non humains. D’ici, le feu vert pour commencer les essais chez l’hommes.
À partir du 1er mars, les volontaires franciliens en bonne santé, séronégatifs et âgés de 18 à 65 ans seront testés pendant au moins un an sur la tolérance de leur organisme à ce candidat vaccin.
Aujourd’hui la stratégie de prévention la plus efficace reste tout de même le dépistage et les traitements pour en enfin en finir avec le VIH.
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